Qui sommes-nous ?

Elèves de 1ère ES au lycée de la Vallée de Chevreuse, nous avons un Travail Personnel Encadré (TPE) à réaliser. Par conséquent, nous avons choisi de traiter de Barack Obama et de sa tumultueuse campagne jusqu’à sa victoire aux élections présidentielles du 4 novembre 2008. Nous avons décidé de centrer notre attention sur l’opinion des Français durant cette période parmi des journaux de diverses opinions politiques. D’abord, un journal assez neutre, Le Monde, puis L’Humanité et Libération orientés à gauche, et Valeurs Actuelles et Le Figaro à droite, ainsi que d’autres journaux complémentaires. Voici un blog destiné à servir de support à ce TPE.
Agathe Audoire, Sarah Cantonnet, Marie Chausse et Marie Chevrier.

La presse française fait le bilan de la période Bush

George W. Bush (à gauche) et Barack H. Obama (à droite)

Avant d’évoquer la vague d’engouement internationale qui a secoué le monde envers le premier candidat noir victorieux aux élections présidentielles, revenons un peu en arrière. Revenons à son prédécesseur, à savoir George W. Bush, et étudions ce qu'il s'est dit lors de son départ de la Maison Blanche, de laquelle il a exercé ses fonctions durant huit ans.

Les journaux français, dans leur ensemble, ont été communément critiques : Le Figaro affirme que « le départ de George Bush de la Maison Blanche ne pourra qu’améliorer l’opinion [...] que les Français ont de l’Amérique. », car « c’est G. Bush et la politique de son Administration qui se sont chargés de dégrader l’image des Etats-Unis dans l’Hexagone, le jugement de nos concitoyens n’étant d’ailleurs pas différent de ceux recueillis en Europe et partout dans le monde." Ici, le Figaro n'hésite pas à employer des termes fortement péjoratifs pour qualifier l'ancien Président et son précédent mandat, comme le montrent les termes "dégrader" ou encore l'hyperbole "partout dans le monde".

Ainsi, «[…] après l’ère Bush qui a sali l’histoire des Etats-Unis » (Libération), il serait « difficile de faire pire en matière de bilan politique . Ce journal est encore plus virulent dans sa critique que le Figaro, n'hésitant pas à employer des termes très forts comme le verbe "salir". On constate donc qu'en plus d'être atteint de l'Obamania, ces médias sont également très fortement anti-Bush et n'hésitent pas à le montrer. "Celui-ci aura battu des records d’impopularité à la fin de son second mandat avec 72% d’opinions négatives selon un sondage GALLUP/CNN"(20 minutes).On se rappellera de l’Amérique « son image dans le monde […] largement écornée, après les deux mandats du président George W. Bush. » que présente Guillaume Sérina (interrogé par la suite) dans Les Etats-Unis, question sur la superpuissance.

Mais quelles sont les raisons de telles critiques envers le 43ème président des États-Unis ? Il faut savoir qu’un litige particulier eut lieu durant sa première campagne pour la présidence. C’est pourquoi, comme en témoigne encore Guillaume Sérina dans "Les États-Unis, question sur la superpuissance", « George W. Bush [est] « nommé » Président à la suite de la décision de la Cour Suprême d’interrompre le recomptage des bulletins dans l’état de Floride. Il est donc un président contesté dès sa prise de fonction. Neuf mois après celle-ci, les attaques terroristes contre New-York et Washington DC le 11 septembre 2001 marquent le début d’un retournement politique spectaculaire au sein du pouvoir américain. » A la fin de son mandat, il ajoute que « George Bush compte, durant plus de 20 mois consécutifs, moins de 25 % d’opinions favorables dans son propre pays. » Par la suite, c’est 20 minutes qui pourrait dresser le bilan de ces huit années à la tête d’un des pays les plus puissants du monde : « L’unilatéralisme des Etats-Unis a déclenché une vague d’antiaméricanisme sans précédent. » « Le cyclone financier assombrit désormais l’avenir. Dans ce domaine, l’administration Bush a excellé en matière d’incompétence ».

Pour finir, qu’attendait-on de la suite ? L’Humanité résume : « Le scrutin revêt une dimension particulière dans un pays laminé par les années Bush et par les répercussions de la crise financière, qui pourraient pour la première fois porter un Noir à la Maison Blanche. » « […] Son parcours, ses engagements, montrent qu’il ne pratiquera pas le même unilatéralisme que son prédécesseur. » affirme Le Parisien. Du côté des Républicains, « McCain et Mitt Romney font l’un et l’autre campagne sur le thème du changement. » (20 minutes). On pourrait donc conclure à cette période par cette simple phrase de 20 minutes : « les Américains sont très impatients de voir s’achever la présidence de Bush. ».

"Obama a promis de changer Washington : y arrivera-t-il ? Ou bien Washington changera-t-elle Obama ?" (Guillaume Sérina dans France USA Media)