Qui sommes-nous ?

Elèves de 1ère ES au lycée de la Vallée de Chevreuse, nous avons un Travail Personnel Encadré (TPE) à réaliser. Par conséquent, nous avons choisi de traiter de Barack Obama et de sa tumultueuse campagne jusqu’à sa victoire aux élections présidentielles du 4 novembre 2008. Nous avons décidé de centrer notre attention sur l’opinion des Français durant cette période parmi des journaux de diverses opinions politiques. D’abord, un journal assez neutre, Le Monde, puis L’Humanité et Libération orientés à gauche, et Valeurs Actuelles et Le Figaro à droite, ainsi que d’autres journaux complémentaires. Voici un blog destiné à servir de support à ce TPE.
Agathe Audoire, Sarah Cantonnet, Marie Chausse et Marie Chevrier.

Barack s'attaque aux deux symboles de la présidence de Bush

Dès les premiers jours de son mandat, les journaux français soulignent déjà le côté «super-coordinateur» du nouveau président. A la une, on peut lire : «Le président s’apprête à signer l’ordre de fermeture de Guantanamo». En effet, il «a employé sa journée à s’attaquer aux deux symboles de la présidence Bush: la guerre en Irak et la prison de Guantanamo.» Il nomme deux grandes personnalités populaires reconnues pour les accords de paix d'Irlande en 1998 et de Dayton en 1995, comme représentant spécial pour l'Afghanistan et le Pakistan : Richard Holbrooke et un envoyé spécial pour la paix au Proche Orient, George Mitchell. Aux yeux des français, les américains semblent sur la bonne voie.

Trois jours après l’élection de Barack Obama, Le Monde publie un gros titre et une double page : L'Afghanistan, nouvelle priorité. Cette guerre, ayant contribué aux salissures de l’image américaine, a surtout fait ressurgir une vision d’horreur aux américains choqués par les attentats du 11 septembre, et a crée d’énormes polémiques à l'échelle mondiale. Obama arrive comme un sauveur, porteur d'une image nouvelle, différente, meilleure. Le Monde souligne un «changement de stratégie: dialoguer avec l’ennemi». En effet, «alors que les sept années écoulées […] ont été une succession insensée d’erreurs américaines, le sentiment d’urgence et le vent d’espoir créé par l’élection de Barack Obama réveillent les esprits».

Barack Obama avec un soldat dans un hélicoptère survolant l'Afghanistan

Les journalistes soulignent la journée chargée du président, énonçant successivement les accomplissements de son second jour : désormais, il s'agit de «torture hors la loi, de la fermeture du centre de Guantanamo, de l'interdiction à la CIA d'entretenir des prisons secrètes, et de l'annonce de l'engagement fort des États-Unis au Proche-Orient». Les Français le trouvent alors plus proche du peuple, plus franc et plus honnête surtout par rapport au très sensible sujet qu'est la guerre.

Obama cherche en effet à rassurer les Américains. Il dit alors avoir l’obligation d’«être à l'écoute de leurs familles durant leur absence, (de) soigner les soldats à leur retour, et (de) ne jamais, jamais, faire la guerre sans suffisamment de troupes pour la gagner, assurer la paix et gagner le respect du monde». L'une des première photos du Président dans le Bureau Ovale, prise par Pete Souza, photographe en chef de la Maison Blanche, illustre l’article du premier jour du nouveau président. Elle est même analysée par un journaliste français, cherchant le symbole de la paix dans le détail et la mise en évidence de l'opposition Obama/Bush: «Les habitués ont remarqué que Barack Obama était en chemise (blanche). Sous l’administration Bush, il était interdit de se trouver dans le bureau Ovale sans un complet veston.».

Photo de Pete Souza, Barack Obama en chemise blanche

Même les partisans de McCain français semblent relativement confiants dans les actions et les promesses de Barack Obama. "Valeurs Actuelles" publie le 15 janvier à propos de Barack Obama qu'«en Irak, il peut entrevoir la lumière au bout du tunnel.» Cependant, la critique souvent présente dans ce journal à tendance d'extrême-droite reste relativement perceptible à la fin de la phrase. Il ajoute : « En Afghanistan, ce n'est pas encore le cas. La présence américaine sera nécessaire encore pendant quelques années.».