Qui sommes-nous ?

Elèves de 1ère ES au lycée de la Vallée de Chevreuse, nous avons un Travail Personnel Encadré (TPE) à réaliser. Par conséquent, nous avons choisi de traiter de Barack Obama et de sa tumultueuse campagne jusqu’à sa victoire aux élections présidentielles du 4 novembre 2008. Nous avons décidé de centrer notre attention sur l’opinion des Français durant cette période parmi des journaux de diverses opinions politiques. D’abord, un journal assez neutre, Le Monde, puis L’Humanité et Libération orientés à gauche, et Valeurs Actuelles et Le Figaro à droite, ainsi que d’autres journaux complémentaires. Voici un blog destiné à servir de support à ce TPE.
Agathe Audoire, Sarah Cantonnet, Marie Chausse et Marie Chevrier.

Le New Deal d'Obama

La campagne acharnée de Barack Obama n'a pas toujours été l'objet d'éloges et d'admiration; elle a également subi de nombreuses critiques. On retient l’exemple du Blackberry qui aurait coûté une somme conséquente à Barack Obama, caricaturé par Le Monde en première de couverture. Cette anecdote a en conséquence fait ressortir un côté paradoxal si l'on se réfère à son programme économique.

Caricature d'Obama par Plantu dans Le Monde

En effet, les priorités de Barack Obama concernant le problème économique que traversait les États-Unis au moment de la campagne présidentielle, s'apparenteraient "au New Deal" de Roosevelt. Le candidat démocrate déclare de manière certaine "l'urgence, c'est de sauver l'économie, nous ne devons pas nous inquiéter du déficit cette année ni même l'année prochaine" (Libération). Formel sur les mesures qu'il était prêt à appliquer, Obama annonce que son but premier serait la création d'emplois publics : "L'objectif est de sauver ou de créer 3 millions d'emplois, pour compenser les 2,5 millions perdus l'an dernier" (Valeurs Actuelles) ainsi que la mise en place d'une réforme fiscale qui "prévoit une baisse d'impôts de 1000 dollars destinée à 95 % des ménages américains" (Valeurs Actuelles). Par le biais de cette initiative, il espèrera en contrepartie, parvenir à apaiser le poids des dettes des États-unis, qui "a dépassé les 10 000 milliards de dollars au troisième trimestre 2008, soit 69,5% du produit intérieur brut" (Libération).

Il est vrai que privilégier dans ses discours la question économique en tant que candidat à la présidence s'avère être un choix judicieux, puisque "l'économie s''est imposée comme la première préoccupation d'un Américain sur deux. Ce thème avantage le démocrate" (Valeurs Actuelles). Mais les solutions proposées laissent encore certains dans le doute : "sans reprise du crédit, la relance risque de n'être qu'un feu de paille" (Libération). Ils craignent que les problèmes économiques que traversent les Etats-Unis ne pourront être résolus de la manière dont Barack Obama l'envisage ("Le plan de Barack Obama est inadéquat et incomplet", Martin Wolf).

D'une manière générale, Obama parvient à convaincre et c'est désormais sur ses épaules que reposera la lourde tâche de mettre en application ses projets. Les enjeux auxquels le président des Etats-Unis devra faire face ne se résument pas uniquement à une dimension économique, mais également à une dimension diplomatique.

Dessin de Péssin dans une édition du Monde de janvier 2009 sur les mesures de Barack Obama face à la crise économique.