Barack Obama et environnement, premier président noir et Vert des Etats-Unis ?
Parmi les pays développés, il existe deux comportements des consommateurs, les Etats-Unis étant le plus important, consomment énormément de pétrole par habitant (25.2 barils par an) et des consommateurs plus raisonnables comme les grands pays européens, dont chaque habitant consomme en moyenne 2 fois moins de pétrole (12 barils par habitant par an en France).
Le président américain Barack Obama le reconnait. Il déclare le 28 janvier 2009 que "la dépendance à l'égard du pétrole est l'une des graves menaces auxquelles notre nation doit faire face".
En effet, le programme environnemental du président est très attendu par les Français. Selon les Verts français, l'élection de Barack Obama est porteuse d'espoir, notamment celui que "les États Unis s'engagent enfin dans la lutte contre le réchauffement climatique et le Protocole de Kyoto, que la protection de l'environnement devienne une priorité et un moteur de l'économie". Les français ont donc non seulement beaucoup d’espoir en ce qui concerne tous les aspects de sa campagne, mais surtout sur son programme environnemental puisqu'ils pensent "que l’administration Obama est très sérieuse dans sa volonté de lutter contre le réchauffement climatique" et ont "hâte de travailler avec eux", comme le déclare un politique français le 26 janvier 2009 dans France USA Media.
Mais ce qui a le plus fait d’effet aux français - outre les promesses de réduction des consommations américaines de pétrole d’au moins 30% d’ici 2030, celles d’émission de CO² de 80% d’ici 2050 par rapport à leur niveau de 1990, l’encouragement des carburants alternatifs, l’établissement d’une bourse d’échange de droits à polluer - est l’investissement de 150 milliards de dollars sur dix ans afin de développer des énergies "propres". Même le journal qui semblait assez réticent à ses idées de départ (Valeurs Actuelles) et qui cite que "les mouvements écologistes s'indignent de le voir appuyer l'idée de recourir à des forages pétroliers en mer [...]" semble apprécier et souligner, deux mois plus tard, les efforts prometteurs de Barack Obama : "Investir 150 milliards sur dix ans dans les combustibles de nouvelle génération, promotion de l'énergie renouvelable, du charbon propre [...] semble être un bon investissement de sa part".