Pour conclure...
Qu'en est-il donc de cette Obamania qui a secoué une grande partie du monde lors de cette course à la présidence éprouvante qui a duré plus d'un an ?
C'est d'abord en terme de changement qu'il a su se démarquer. Lui le Noir, lui le pacifiste, lui l'opposé complet de Bush. Les Français croient en lui, parce qu'ils pensent qu'il peut apporter quelque chose de nouveau, quelque chose de bon à l'Amérique, ce qui ne ferait qu'améliorer l'image peu attrayante qu'en ont les étrangers. Tous ces gens qui l'ont soutenu ont permis aux Etats-Unis de montrer que leur mentalité commence à changer, qu'ils sont prêt à tirer un trait sur les erreurs du passé. C'est une image de "héros" qui transparaît à travers lui.
C'est d'abord en terme de changement qu'il a su se démarquer. Lui le Noir, lui le pacifiste, lui l'opposé complet de Bush. Les Français croient en lui, parce qu'ils pensent qu'il peut apporter quelque chose de nouveau, quelque chose de bon à l'Amérique, ce qui ne ferait qu'améliorer l'image peu attrayante qu'en ont les étrangers. Tous ces gens qui l'ont soutenu ont permis aux Etats-Unis de montrer que leur mentalité commence à changer, qu'ils sont prêt à tirer un trait sur les erreurs du passé. C'est une image de "héros" qui transparaît à travers lui.

Mais quelles étaient les réelles causes de sa popularité ? Nos recherches ont dégagé trois raisons principales pour lesquelles Obama était aussi soutenu. Tout d'abord bien sûr, sa couleur de peau. Sans doute n'aurait-il pas suscité autant d'ardeurs sans ce détail si caractéristique, dans un pays ravagé par la ségrégation dans ses périodes les plus sombres. Mais sa couleur de peau n'a pas tout fait, cela n'aurait pas suffit. Il bénéficie également d'un "incontestable charisme", et sa proximité avec le peuple en fait un homme populaire, apprécié de ses concitoyens et même au-delà des océans.
C'est donc avec un programme chargé qu'Obama s'est présenté, avec des idées qui semblaient pouvoir tout changer : la fermeture de la prison de Guantanamo, le retrait des troupes en Irak, un plan pour la crise économique qui parcourt le monde... Aujourd'hui, plus d'un an après le jour de sa prise de fonctions à la Maison Blanche, qu'en est-il vraiment de ces promesses faites aux électeurs ? Barack tente de réformer le système de santé, mais les partisans de droite conteste violemment cette proposition de loi. Guantanamo ne sera pas fermée, comme prévu, en janvier 2010. Les troupes américaines sont toujours présentes sur les lieux de conflit. Barack a encore un peu moins de 3 ans pour prouver que les Américains ne se sont pas trompés en le choisissant.