Qui sommes-nous ?

Elèves de 1ère ES au lycée de la Vallée de Chevreuse, nous avons un Travail Personnel Encadré (TPE) à réaliser. Par conséquent, nous avons choisi de traiter de Barack Obama et de sa tumultueuse campagne jusqu’à sa victoire aux élections présidentielles du 4 novembre 2008. Nous avons décidé de centrer notre attention sur l’opinion des Français durant cette période parmi des journaux de diverses opinions politiques. D’abord, un journal assez neutre, Le Monde, puis L’Humanité et Libération orientés à gauche, et Valeurs Actuelles et Le Figaro à droite, ainsi que d’autres journaux complémentaires. Voici un blog destiné à servir de support à ce TPE.
Agathe Audoire, Sarah Cantonnet, Marie Chausse et Marie Chevrier.

"Barack Obama bénéficie d'un incontestable charisme"

Photo tirée de L'express (29/05/2008)

La popularité de Barack Obama n'est pas seulement due au fait qu'il soit proche du peuple, ou même à sa couleur de peau. C'est un charisme naturel qui se dégage de cet homme, qui semble avoir également touché son électorat : « On dit beaucoup qu’Obama a mené une campagne charismatique, centrée sur sa personnalité » (Libération).

Penchons-nous d’abord sur le personnage en lui-même : né le 4 août 1961 à Honolulu, dans l’état d’Hawaï, il a fait ses études à l’université de Columbia, et est diplômé de la faculté de droit de Harvard. En 1990, il est déjà un pionnier, puisqu’il sera le premier afro-américain à présider la prestigieuse Harvard Law Review. Après avoir été travailleur social, plus spécifiquement « organisateur de communauté » (community organizer en anglais), dans les quartiers sud de Chicago durant les années 1980, puis avocat en droit civil à sa sortie d'Harvard, il enseigne le droit constitutionnel à l'université de Chicago de 1992 à 2004, événement historique dans un pays qui a connu une ségrégation raciale jusque dans les années 1960. Élu sénateur en novembre 2004, il déclare sa candidature à l’investiture démocrate pour la présidence des Etats-Unis le 10 février 2007 à Springfield. Il remporte les primaires face à Hillary Clinton et est officiellement désigné candidat lors de la convention de son parti à Denver le 27 août 2008. C’est sans doute grâce à son aisance naturelle qui a su toucher nombre de son public qu’il a pu ainsi gravir les échelons de la hiérarchie politique et gagner l’influence qu’il a aujourd’hui.

Cependant, il semble que ce charisme n'ait pas atteint tous nos concitoyens. Valeurs Actuelles semble très virulent à ce sujet : «Obama devra faire plus que de remporter un concours de beauté et d'éloquence.» Ce journal enchaîne les réactions contradictoires, mélangeant parfois les domaines. D'un côté, ils affirment que «Barack Obama bénéficie d'un incontestable charisme.» Cependant, sa manière de « se comporter déjà en vainqueur » »tout en restant très diplomate » n'est pas pour leur plaire. Ce journal a su montrer tout au long de la campagne des deux sénateurs son irrémédiable soutien à McCain, employant des expressions semblant montrer que oui, Barack Obama est peut-être jeune et représente l'espoir, mais il reste un novice sans expérience qui n'a pas la carrure de McCain qui lui pourrait diriger l'Amérique d'une main sûre. C'est presque une "mauvaise foi" qui transaparaît dans chacune de ses lignes, un besoin de dénigrer la lueur d'espoir face à la certitude de l'expérience.

«Mais en se comportant déjà en souverain d'une terre conquise, le sénateur noir va peut-être un peu vite en besogne.» ajoute Valeurs Actuelles. Pros McCain, ils ne pourront qu'approuver la contre-attaque de celui-ci quant à « son culte de la personnalité : c’est « Obama first » contre « country first ».

Libération se contente de constater : « il y a les fans, les adorateurs qui suivent la rock star, le gourou ; et il y a les autres, qu’inquiète cette hyperpersonnalisation » D'autres, pourtant, continuent d'affirmer que « Barack Obama doit une bonne partie de son ascension politique à ses talents d'orateur et à son charisme » (Wikipedia).

Valeurs Actuelles ne se laisse pas faire. Ils concluent : «La jeunesse et le charisme du sénateur peuvent-ils contrebalancer son manque évident d'expérience politique ?».

"Il est temps"