Qui sommes-nous ?

Elèves de 1ère ES au lycée de la Vallée de Chevreuse, nous avons un Travail Personnel Encadré (TPE) à réaliser. Par conséquent, nous avons choisi de traiter de Barack Obama et de sa tumultueuse campagne jusqu’à sa victoire aux élections présidentielles du 4 novembre 2008. Nous avons décidé de centrer notre attention sur l’opinion des Français durant cette période parmi des journaux de diverses opinions politiques. D’abord, un journal assez neutre, Le Monde, puis L’Humanité et Libération orientés à gauche, et Valeurs Actuelles et Le Figaro à droite, ainsi que d’autres journaux complémentaires. Voici un blog destiné à servir de support à ce TPE.
Agathe Audoire, Sarah Cantonnet, Marie Chausse et Marie Chevrier.

Un homme proche de la population

Discours de Barack Obama à Washington

Du 10 février 2007 au 4 novembre 2008, les candidats à l'élection présidentielle américaine ont mené chacun à bien leur campagne, tentant de conquérir un maximum de futurs électeurs. Mais c'est celle du vainqueur, en l'occurrence Barack Obama, qui a été sujet de nombreuses réactions.

Ce qui peut retenir l'attention, c'est la somme considérable consacrée à la campagne notamment grâce à l'effort publicitaire, comme le souligne le journal Libération « la campagne Obama y consacre un financement très important : 25% du budget de la campagne, près de 200 millions de dollars... » Mais cette dépense a permis au candidat Obama d’effectuer une campagne qu'aucun autre auparavant n'avait réalisé : son but premier était « d'aller là où sont les gens » (Libération). Pour ce faire, il n'a pas hésité à s'adapter à eux, en les interpellant directement à travers des moyens informatiques « un simple click et on met le pied dans la campagne. Pour l’organisation, l’outil principal, c’est le site Internet de la campagne : http://mybarackobama.com/ – MyBO. » (Libération)

Vue du site officiel de Barack Obama

Barack Obama voulait opérer un réel rapprochement avec le peuple. L'utilisation du réseau informatique était insuffisante : il fallait en plus mettre à l'aise l'électeur. C'est pourquoi le slogan « Yes we Can » apparaît comme un vrai coup de maître : « le narratif de la campagne glisse du « je » au « nous » » (Libération). Le résultat de cette démarche, fut donc sans surprise : « trois millions ont fait des donations. 1.2 million ont milité sur le terrain. Du jamais vu. Obama a crée une « communauté Obama » ». (Libération)

Barack Obama prenant un enfant dans ses mains

Par ailleurs, le budget consacré à cette campagne n’a également pas été vu d’un point positif, comme le montre Valeurs Actuelles «Obama a préféré le stade de l'équipe de football américain de la ville, Les Broncos, deux fois vainqueurs du Superbowl […] pour son investiture, […] il sera satisfait avec plus de 76 000 spectateurs. […] Tous ces changements de décisions ont du engager des frais supplémentaires.» Les critiques des journaux français ont même été poussées jusqu’à l’exagération avec une ironie parfois provocante «Obama touche certains évangélistes en racontant comment Jésus est entré dans sa vie. […] Qui Jésus élirait ? Barack Obama » (Valeurs Actuelles).